Actuellement, il est peut-être temps de réaliser le projet de renégociation de crédit immobilier qui a été concocté avant la pandémie. Le marché financier peut être clément pour les emprunteurs, mais le cas contraire n’est pas à écarter. Il y a donc une démarche à suivre et des clés à maîtriser pour renégocier le crédit. Il faut décider entre rachat er renégociation, puis savoir saisir le moment opportun pour la renégociation. Les démarches à respecter sont exposées ci-après avant de passer aux chiffres et indicateurs indispensables dans le cadre de renégociation de crédit.
Il n’est pas forcément une situation critique et personnelle et financière qui incite un emprunteur à revoir les conditions de crédit en cours. Il peut s’agit d’une opportunité ou d’une occasion en or pour réduire le montant des mensualités ou de réduire les réduire tout en jouant sur la durée par exemple. Il existe deux chemins qui peuvent amener aux mêmes objectifs, pourtant les conditions de réalisation sont un peu différentes, y compris les démarches et les coûts. Étant donné la concurrence sur le marché financier, les banques concurrentes ont tendance à proposer des offres alléchantes que sont les rachats de crédit.
Il est donc imprudent de se précipiter dans le rachat de crédit sans avoir effectué une comparaison des offres. En tout cas, le rachat de crédit est une opération bancaire qui engendre inévitablement des frais dont il faut calculer avec adresse pour éviter que les avantages prônés soient moins élevés que le coût global du rachat de crédit.
En sollicitant la renégociation du crédit, il est toujours possible de réduire les mensualités en conservant la même durée de remboursement, ou garder le même montant de mensualité en réduisant la durée. L’important pour l’emprunteur est peut-être la récupération d’un pouvoir d’achat, ou s’il a changé de situation professionnelle à la hausse, il veut terminer le contrat un peu plus vite. Ces topos sont possibles en renégociant le crédit immobilier et en discutant avec le conseiller bancaire. Ce n’est qu’en cas de refus de la propre banque que le rachat de crédit est envisageable. Il faut être confiant, car il existe des clés pour bien renégocier le crédit en cours. Les clés à tenir compte sont, en effet, le moment opportun de la renégociation, le respect des démarches à suivre, la maîtrise des chiffres clés et les indicateurs d’une bonne renégociation.
Au cours d’une année, le marché financier propose parfois, pendant un laps de temps relativement cours, un taux d’intérêt très bas qui peut surprendre les professionnels dans ce domaine. En fait, le taux d’emprunt peut varier régulièrement sans prévis, où il arrive même que la valeur s’approche des planchers. Les emprunteurs qui veulent renégocier leur crédit immobilier en 2020 ou en 2021 doivent être aux affûts de ces moments opportuns. Il faut préparer l’objet de la renégociation, que ce soit pour la durée d’emprunt ou pour les taux d’intérêt à appliquer.
En tout cas, il faut se pencher aux nouvelles conditions prônées par l’emprunteur afin de pouvoir aboutir avec succès la renégociation de crédit sollicitée. En observant les taux d’intérêt sur le marché financier, il faut trouver un taux significativement plus bas que le taux d’intérêt en cours, puis il faut être conscient que l’on se trouve encore dans la première moitié de la durée totale du crédit, et encore il faut vérifier le capital restant dû qui doit encore être supérieur ou égal à 70 000€. Après avoir vérifié ces informations capitales, il faut prendre connaissance des démarches logiques pour réaliser positivement la renégociation de crédits.
Lorsque le contexte économique est convainquant, en sus des taux d’intérêt le plus bas sur le marché financier, il est temps de décider et d’aller renégocier le crédit immobilier. A noter que l’opération va se passer avec la banque prêteuse avec qui l’emprunteur va prendre un rendez-vous. Il faut être préparé psychologiquement car les enquêtes risquent de perturber la conviction. Pour ce faire, il est important de revoir la situation et de bien définir les objectifs de la renégociation de crédits.
La situation et les objectifs doivent être cohérents. Il faut prendre le temps de comparer les offres actuelles sur le marché avec les conditions du contrat en cours. Pour être sûr des indicateurs à soutenir, il est peut-être intelligent de demander des devis auprès de certaines banques susceptibles de proposer des meilleures conditions de prêt. Ce sont des astuces pour éviter les questions surprises et pour ne pas tomber dans un piège agrémenté de chiffres durant la renégociation auprès de sa propre banque.
Un homme averti en vaut deux à propos des principales conditions de prêt, à savoir les taux d’intérêt, les mensualités, les durées de remboursement, etc. C’est le moment où jamais de préparer tous les arguments pour convaincre la banque et/ou son représentant. Lorsqu’on est prêt psychologiquement et techniquement, il convient de vérifier tous les documents pour soutenir les propos.
Les documents à réunir concernent notamment certains justificatifs de la situation personnelle et professionnelle et surtout la situation du crédit en cours. Il faut donc préparer l’échéancier actuel, un récapitulatif de la somme d’argent empruntée, le capital restant dû. Il est parfois essentiel de préparer les derniers bulletins de salaire et les derniers avis d’imposition afin de pouvoir soutenir et renforcer les arguments de renégociation. Avec toute cette gamme de préparation, la discussion avec le conseiller de la banque chargé du dossier de renégociation peut se passer plus facilement. A noter qu’une prise de rendez-vous est nécessaire tout en informant l’objet de la rencontre.
En sus de la présentation des arguments, la rencontre avec le conseiller de la banque doit être une opportunité pour connaître les frais engendrés par l’opération bancaire. Tout en discutant avec le conseiller, il est important de comparer les propositions avec celles qu’on a déjà collectées auprès d’autres établissements de financement.
A l’issue de la rencontre, l’emprunteur est capable de réfléchir sans être contraint à accepter tout de suite l’offre de la banque. A l’extrême, la renégociation peut être rejetée par la banque, mais ce n’est pas le dernier recours en tout cas. Il est possible de reprendre un nouveau rendez-vous tout en promettant de nouveaux arguments et de nouvelles informations. C’est le moment où l’aide d’un courtier spécialiste en regroupement de crédit s’avère indispensable.
La règle des indemnités de remboursement anticipé est un indicateur non négligeable dans un contrat de crédit immobilier, surtout lorsque l’emprunteur veut solder le montant total dû avant la date finale du remboursement, comme c’est le cas d’une renégociation de crédit, et surtout le cas d’un rachat de crédit. S’il doit y avoir une indemnité ou une pénalité de remboursement anticipé, l’emprunteur est informé que le montant ne doit pas, en aucun cas, supérieur à 3% du capital restant dû ou de la somme des intérêts des 6 moins à venir. Par principe, c’est le plus petit montant entre ces deux choix qui est appliqué. Cet indicateur aurait dû être discuté durant la souscription du prêt immobilier, pour éviter les surprises en cas de renégociation ou de rachat de crédit plus tard.
L’autre chiffre à bien observer est le taux d’intérêt, et que ce soit le principal indicateur lors d’une renégociation. Il s’agira certainement de décider pour un taux fixe ou un taux variable. Un taux d’entrée plus bas par rapport au taux moyen sur le marché doit faire l’objet de la proposition de la banque. En outre, s’il s’agit d’un taux variable, l’emprunteur doit être capable de maîtriser les principes, par exemple une hausse maximale, la période de révision, l’indice de référence, sinon il faut être représenté par un courtier, ne serait-ce que pour apprendre la modularité des échéances, le suivi de la flexibilité de la banque, car le taux d’intérêt entre toujours en jeu pour ces opérations bancaires.
Il ne faut pas non plus négliger l’assurance emprunteur ou l’assurance prêt immobilier. Si ce dispositif est exigé par la banque, il faut trouver les moyens de payer le moins possible. Il ne faut pas accepter tout de suite l’assurance de groupe proposée par la banque elle-même, car il est possible de souscrire l’assurance emprunteur auprès d’un assureur moins onéreux, toutefois accepté par la banque. Quoi qu’il en soit, il faut trouver un bon compromis, car l’essentiel est de réussir la renégociation sans avoir à supporter des frais exorbitants.
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