La Banque de Polynésie est une filiale de Société Générale en outremer. Ainsi, elle fait partie des banques qui proposent des crédits à l’accès au logement aux ménages, des prêts à la consommation et le financement des collectivités locales. En outre, elle distribue des solutions d’épargne, de valorisation de capital et d’assurances.
En 1973, la Banque de Polynésie est constituée d’un capital de 130 millions de francs pacifiques. Elle était à cette époque le fruit de l’alliance d’une banque américaine qu’est la First National City bank, de Société Générale actionnaire à hauteur de 30% des parts, et de la SCI Tevaro pour 20% du capital. La même année, le 9 juillet, est créée la première agence de la banque. C’est aujourd’hui à la fois une agence et le siège de l’entreprise. Durant les années 70, l’économie polynésienne s’est développée et a enregistré un plein essor. La Banque de Polynésie va aussi accompagner ce mouvement. Ainsi, elle va multiplier les ouvertures d’agences. En 1977, Société Générale prend le contrôle de la banque en rachetant les parts de la First National City Bank. Ainsi, elle devient alors une filiale à 72%. À partir de 1978, la banque va représenter les filiales de crédit-bail de Société Générale, Sofinabail, Sofinauto et Sogemer. Elle sera donc la première à distribuer le crédit-bail sur le territoire. Plus tard, elle s’informatise et s’équipe avec le tout premier NCR. Entre-temps, le développement du réseau commercial a été poursuivi à un rythme soutenu. Il y a eu des ouvertures d’agences de 1980 à 1986.
Aujourd’hui, la Banque de Polynésie dispose de près de 300 collaborateurs au service de la clientèle, 15 agences, 5 pôles d’expertise et 29 distributeurs automatiques de billets. Elle offre également un site Internet, un centre d’appels et une large gamme de nouveaux produits et services. La banque jouit de la force d’un groupe international. En effet, étant une filiale de Société Générale à 72%, elle propose à ses clients polynésiens la solidité d’un groupe à l’envergure mondiale ainsi que les standards d’une banque universelle. Elle offre donc tous les services d’une banque de détail avec comme un seul objectif la satisfaction de ses clients particuliers, professionnels et entreprises. Ainsi, elle prend en charge la gestion des opérations courantes jusqu’au financement des projets. Il en est de même pour l’assurance des proches et des biens.
Étant implanté en Polynésie française, le capital de la Banque de Polynésie est détenu par des actionnaires locaux et son partenaire la Banque Coopérative CASDEN. Cela lui permet de proposer une offre dédiée aux fonctionnaires d’État et du Territoire. Elle propose également des solutions de financement pour tous les Polynésiens, quelle que soit leur banque. Cela est possible grâce à son antenne CREDICOM, un spécialiste du leasing avec l’appui de la filiale Sogelease. La banque accueille ses clients dans un réseau d’agences de proximité, à Tahiti et dans les îles. C’est tout un réseau de compétences qui offre chaque jour une disponibilité, avec des horaires d’ouverture jusqu’au samedi après-midi pour certaines agences. Les conseillers sont joignables en direct, par téléphone et par email.
Le rachat de crédits immobilier n’est pas offert par la banque. Toutefois, sur son site, il est possible de faire des simulations pour une comparaison des offres des banques spécialistes dans le domaine. Vous pouvez recourir à un rachat de crédit si vous sentez que votre situation financière commence à se dégrader. Vous voulez acheter un bien ou faire quelques rénovations dans votre appartement, mais vos mensualités ne vous le permettent pas, c’est à ce moment-là que le rachat de crédit joue en votre faveur.
Le refus de votre demande de rachat de crédit peut s’expliquer par un taux d’endettement trop important. Il est en effet généralement admis que le taux d’endettement ne doit pas dépasser le seuil de 33 %. Pratiquement, vos revenus mensuels doivent représenter au minimum trois fois le montant des mensualités du rachat de crédit à rembourser.
En sus du taux excessif d’endettement, l’établissement bancaire peut refuser un dossier de rachat de crédit pour des motifs divers et variés. Parmi ceux-ci, un fichage à la Banque de France et plus généralement, une inadéquation aux critères d’acceptation. Le fichage à la Banque de France répertorie l’ensemble des incidents financiers rencontrés par les particuliers. Être fiché par la Banque de France est en effet problématique lors d’une demande de crédit quel que soit le type et explique évidemment qu’une demande de rachat de crédit soit refusée.
Il est compréhensible que le revenu de l’emprunteur ne soit plus suffisant pour obtenir un rachat de crédit, car suite à une perte d’emploi par exemple, mais le pire est l’augmentation des mensualités à cause des contrats de crédits conso incontrôlés et sans justificatifs. En résumé, l’emprunteur qui fait la demande d’un rachat de crédit est refusé à cause de l’inadéquation aux critères d’acceptation, dont voici :
En effet, si le demandeur a accumulé des crédits, si sa situation professionnelle ou familiale est moins convenable, l’établissement bancaire peut signifier un refus de rachat de crédit. Cependant, il faut croire que le refus d’un rachat de crédit par un établissement bancaire ne constitue pas une finalité en soi. Il existe plusieurs solutions pour rétablir la situation, entre autres : poursuivre la prospection, multiplier les demandes, déposer un dossier de surendettement. Après de multiples refus de rachat de crédit, c’est parfois la solution qui s’impose.
Le rachat de crédits entre particuliers peut être finalement la meilleure solution, et peut-être représente une démarche pour éviter justement le dépôt de dossier de surendettement.
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