Rachat de crédit plus trésorerie

Guide du Rachat de crédit plus trésorerie conso & immo - Restructuration de crédits plus rallonge

Comment faire un rachat de crédit immobilier avec un garant ?

Il est important de faire un petit rappel sur les raisons et le fonctionnement du rachat de crédit, puis une revue sur le rachat de crédit avec garant. Par la suite, on va observer comment se déroule les différents types de rachat de crédit avec garant, à savoir : une tierce personne, la caution hypothécaire familiale et l’intervention du courtier en caution hypothécaire, l’établissement professionnel ou organisme de cautionnement.

Une des raisons fondamentales du rachat de crédit est l’allègement des mensualités du bénéficiaire, contre un allongement de la durée du prêt. Une autre raison est l’amélioration de la gestion des paiements, car il n’y aura plus de pluralité de créanciers. D’autres raisons peuvent être le seuil de surendettement au risque de fichage à la Banque de France, la mise en œuvre d’un nouveau projet lucratif pour améliorer le niveau de revenu, etc.

L’établissement de crédit qui accepte la demande de rachat de crédit règle tous les crédits en cours de l’emprunteur. Cet établissement devient, en principe, l’unique créancier en matière de prêt. Pour ce nouveau prêt s’associe un taux unique, normalement plus bas que l’ensemble des taux des crédits en cours. Certainement, la durée de remboursement devient plus longue.

L’établissement de crédit n’accepte pas arbitrairement la demande de rachat de crédit. Il étudie en profondeur la situation personnelle, professionnelle, de gestion financière, le niveau de revenus et tout autre paramètre qui contribue à la mise en confiance par rapport au dossier. L’établissement étudie également les risques, par exemple une perte soudaine d’emploi, une maladie invalidante, etc. Ce ne sont que des échantillons des raisons pourquoi l’établissement de crédit est poussé à demander une garantie supplémentaire, autre que la proposition soumise par l’emprunteur dans son dossier, surtout que l’emprunt ou rachat de crédit implique une somme conséquente. Le terme approprié est ici le rachat de crédit avec garant.

Une garantie supplémentaire peut être demandée telle qu’il est mentionné plus supra. L’emprunteur doit faire recours à un rachat de crédit avec garant. La première condition d’acceptation de la garantie supplémentaire est le fait que l’hypothèque proposée soit de premier rang. Ce qui signifie que l’établissement de crédit soit le premier bénéficiaire, pour le remboursement du prêt/rachat de crédit, lorsqu’une procédure de saisie immobilière s’impose sur le bien mis en garantie. Une lettre d’engagement fait foi de cette procédure.

Comme tout autre crédit immobilier, le préalable au rachat de crédit avec garant est la comparaison des différentes offres sur le marché dans le but d’éviter les pièges, mais surtout pour trouver l’offre qui conviendrait le mieux à la situation et au profil de l’emprunteur, et au projet évidemment. Des outils de simulations peuvent être utilisés en ligne, d’autant que c’est gratuit et sans engagement, sans pièces justificatives à présenter.

Certainement, durant l’opération de simulation et de comparaison en ligne, l’emprunteur peut prendre conscience des différents types de garanties exigés par les établissements de crédit. Il peut même essayer de proposer une ou des garanties qu’il entend engager dans le rachat de crédit avec garant, et voir la réaction des établissements de crédit. Il peut commencer par proposer une tierce personne et voir le résultat, puis par une caution hypothécaire familiale, etc. S’il n’obtient pas de résultat positif à son égard, il ferait mieux d’engager un courtier spécialiste en rachat de crédit immobilier avec garant. Il existe également des organismes spécialisé en cautionnement et sont reconnus par les établissements de crédit.

L’emprunteur peut tenter la chance auprès de l’établissement de crédit en proposant une tierce personne comme garant de son rachat de crédit. Le tiers s’engage à cet effet à payer les mensualités en cas de défaillance de l’emprunteur. Celui-ci doit être conscient que cette tierce personne devient le débiteur de l’établissement de crédit quand viennent les mauvais jours. En tout cas, l’établissement de crédit ne peut accepter la personne comme garant de rachat de crédit sans avoir enquêté sur la situation personnelle, professionnelle et comportementale du tiers qui se porte garant.

Certainement, un proche peut se croire efficient vis-à-vis de l’exigence de l’établissement de crédit, en pensant qu’il peut rembourser les mensualités à la place de l’emprunteur au cas où la situation s’assombrit. Cependant, seul l’établissement de crédit peut décider si le proche de l’emprunteur est la bonne personne pour une telle prise en charge, à savoir ayant justifié de revenus suffisamment importants et durables, une prise en charge non limitée par un plafond au risque de faire annuler la garantie. Dans certain cas, telle caution proposée par la tierce personne ne suffit pas, d’où recourir à une caution hypothécaire familiale peut être une solution subséquente.

Un membre de la famille peut apporter une garantie supplémentaire auprès de l’établissement de crédit, pour que celui-ci apprécie le dossier de l’emprunteur. Le membre de la famille peut être un de ses parents ou un de ses frères ou sœurs ou un de ses grands-parents, qui accepte de mettre à disposition de l’établissement de crédit son bien immobilier en hypothèque.

Si le dossier de l’emprunteur n’a pas assez de poids vis-à-vis de la banque prêteuse à cause d’une offre d’hypothèque personnelle insuffisante, la caution hypothécaire familiale peut combler le remboursement des crédits rachetés. Au début, l’emprunteur a calculé que son hypothèque personnelle est suffisante pour garantie son rachat de crédit, mais l’établissement de crédit, parfois, élimine un pourcentage du bien immobilier durant le calcul de la valeur immobilière.

En effet, la caution hypothécaire familiale rassure la banque qui exige certaines conditions, à savoir l’assurance d’avoir la priorité en cas de saisie immobilière que l’on nomme hypothèque de premier rang. En outre, la mise en hypothèque du bien d’un membre de la famille doit être enregistrée chez un notaire, d’où un surcoût de l’opération. Le membre de la famille ou une tierce personne qui accepte de s’engager comme garant du rachat de crédit doit être destinataire de l’offre de crédit, de l’offre de rachat de crédit, avec tous les détails, y compris :

  • le capital emprunté,
  • les mensualités,
  • la durée du prêt,
  • etc.

Les revenus de la tierce personne et du membre de la famille, ainsi que ses autres biens, ne sont pas du tout concernés par la garantie et l’hypothèque. Si un jour une saisie de bien s’impose, la saisie se limite à la valeur du bien mis en hypothèque.

Si l’emprunteur passe par un courtier pour trouver une solution, il est possible que le mauvais dossier soit résolu. Par principe, un courtier en rachat de crédit ne perçoit sa commission qu’après le déblocage du fonds, ce qui implique que le dossier de rachat de crédit doit être réussi pour qu’il soit gagnant. Ainsi, lorsque le courtier reçoit un dossier concernant un rachat de crédit, il cherche à tout prix la meilleure solution pour que le dossier soit accepté par l’établissement de crédit.

Après avoir étudié en détail le dossier et en connaissance de la situation du marché en matière de rachat de crédit avec garant, le courtier peut conclure que la caution hypothécaire est le dernier recours pour un mauvais dossier, si toutes les solutions ont été passées en revue sans résultat positif. Si l’emprunteur ne dispose pas d’un membre de famille ou d’une tierce personne pour garantir le rachat de crédit, le courtier peut lui trouver un organisme de cautionnement en rachat de crédit.

Effectivement, il existe d’établissements spécialisés agréés par les banques pour garantir et cautionner le remboursement d’un rachat de crédit. Cet établissement prend le relais au cas où l’emprunteur ne peut plus respecter les mensualités. Pour ce faire, un fonds de garantie est mis en place permettant la mutualisation des risques. En échange, l’emprunteur se doit de rémunérer cet établissement de cautionnement, sous réserve qu’une partie des rémunérations lui sera restituée à l’expiration du rachat de crédit, c’est-à-dire en fin de contrat.

Le cautionnement par un organisme spécialisé n’exige pas l’enregistrement chez le notaire, d’où les frais sont moins élevés. Puis, le cautionnement n’est activé qu’en cas de défaillance de l’emprunteur, due à une perte d’emploi, à une maladie invalidante, avec tous les justificatifs à l’appui. L’emprunteur ne peut se servir arbitrairement le cautionnement pour échapper aux obligations de rembourser.

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